Medical Assistance in Dying in Canada: An Ethical Analysis of Conscientious and Religious Objections
DOI :
https://doi.org/10.7202/1044272arMots-clés :
aide médicale à mourir, objection de conscience, devoirs conflictuels, éthique déontologiqueLangue(s) :
AnglaisRésumé
Contexte : La Cour Suprême du Canada (CSC) a décidé que le gouvernement fédéral a pour obligation d’éliminer les dispositions du Code criminel du Canada qui interdisent l’aide médicale à mourir (AMAM). La CSC a stipulé que les médecins individuels ne seront pas tenus de fournir l’AMAM s’ils ont une objection religieuse ou de conscience. Par conséquent, la réponse législative en attente devra équilibrer les droits des patients avec les droits des médecins, d’autres professionnels de la santé, et les institutions exprimant des objections. Objective : L’objectif de cet article est d’évaluer de façon critique, dans le contexte Canadien, la probité morale des objections personnelles ou institutionnelles à l’AMAM qui sont soit pour des raisons religieuses ou de conscience. Méthodes : L’éthique déontologique et la doctrine de la double finalité. Résultats : L’objecteur religieux ou de conscience a des devoirs conflictuels, i.e., un devoir de respecter le “droit à la vie” (section 7 de la Charte) et un devoir de respecter les principes de ses croyances religieuses ou de conscience (protégés par la section 2 de la Charte). Conclusion : La discussion des objections religieuses ou de conscience à l’AMAM n’a pas pris en considération d’une façon explicite les devoirs concurrents de l’objecteur de conscience. Elle a mis l’accent sur le fait que l’objection de conscience existe et a ignoré la question normative de savoir si le devoir de respecter sa propre conscience ou sa religion l’emporte sur le devoir de respecter le droit à la vie du patient.
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© Timothy Christie, John Sloan, Dylan Dahlgren, Fred Koning 2016

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