The Legitimacy of Prohibiting Euthanasia

Auteurs-es

  • Peter Gildenhuys Department of Philosophy, Lafayette College, Easton (PA), United States

DOI :

https://doi.org/10.7202/1035512ar

Mots-clés :

suicide assisté par le médecin, mort assisté par le médecin, euthanasie, pente glissante, paternalisme

Langue(s) :

Anglais

Résumé

John Arras se positionne contre la légalisation du suicide assisté par un médecin et celle de l’euthanasie active sur la base des coûts sociaux, qu’il anticipe comme résultat probable de cette légalisation. Arras croit que la légalisation hautement balisée du suicide assisté est le premier pas vers la légalisation de l’euthanasie active sans restriction particulière, une prédiction que je tiens pour acquis pour les besoins du raisonnement. Arras anticipe également des abus au niveau de la pratique du suicide assisté et de l’euthanasie, par les médecins, qui pourraient avoir des conséquences négatives sur de nombreux patients qui s’engagent dans ces processus. Il fait référence à ces conséquences négatives en parlant des coûts sociaux de la légalisation. Mais les coûts sociaux en jeu dans les débats publics courants sont issus de l’implication d’autres personnes que celles de l’agent qui s’engage dans l’activité controversée, plus particulièrement par celles des personnes qui ne peuvent être tenues responsables de porter le fardeau de ces coûts. Malgré certaines interprétations plausibles des prédictions d’Arras à propos de ces abus, la légalisation du suicide assisté par le médecin ou l’euthanasie ne soulève pas ce type de coûts sociaux. Pour cette raison, mais également puisque bannir l’euthanasie n’est pas équitable pour ceux qui pourraient en tirer bénéfice, les pertes calculées en utilité devraient être considérable pour justifier une interdiction.

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Publié

2015-10-08

Numéro

Rubrique

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