À qui appartient le passé? Perspectives nord-américaines sur l’appropriation du patrimoine archéologique

Auteurs-es

  • Christian Gates St-Pierre Département d’anthropologie, Université de Montréal

DOI :

https://doi.org/10.7202/1066459ar

Mots-clés :

archéologie, Canada, Québec, Montréal, autochtones, décolonisation, patrimoine, politique

Langue(s) :

Français

Résumé

L’archéologie préhistorique nord-américaine est entraînée dans un processus de décolonisation qui l’oblige à se remettre en question et à redéfinir ses pratiques, de même que ses liens avec les communautés autochtones et leur patrimoine archéologique. N’ayant plus le monopole du discours sur ce patrimoine, les archéologues élaborent de nouvelles approches plus collaboratives, multivocales et socialement pertinentes. La question de l’appropriation du passé reste toutefois problématique, car sujette à des débats opposant des positions sociopolitiques et interprétatives parfois difficilement réconciliables. Cet article dresse un portrait sommaire de la situation et des défis éthiques qui en résultent, en l’illustrant à l’aide d’une étude de cas contemporaine se déroulant à Montréal.

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Publié

2019-11-27

Comment citer

[1]
Gates St-Pierre C. À qui appartient le passé? Perspectives nord-américaines sur l’appropriation du patrimoine archéologique. Can. J. Bioeth 2019;2:17-25. https://doi.org/10.7202/1066459ar.