À qui appartient le passé? Perspectives nord-américaines sur l’appropriation du patrimoine archéologique
DOI :
https://doi.org/10.7202/1066459arMots-clés :
archéologie, Canada, Québec, Montréal, autochtones, décolonisation, patrimoine, politiqueLangue(s) :
FrançaisRésumé
L’archéologie préhistorique nord-américaine est entraînée dans un processus de décolonisation qui l’oblige à se remettre en question et à redéfinir ses pratiques, de même que ses liens avec les communautés autochtones et leur patrimoine archéologique. N’ayant plus le monopole du discours sur ce patrimoine, les archéologues élaborent de nouvelles approches plus collaboratives, multivocales et socialement pertinentes. La question de l’appropriation du passé reste toutefois problématique, car sujette à des débats opposant des positions sociopolitiques et interprétatives parfois difficilement réconciliables. Cet article dresse un portrait sommaire de la situation et des défis éthiques qui en résultent, en l’illustrant à l’aide d’une étude de cas contemporaine se déroulant à Montréal.
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© Christian Gates St-Pierre 2019
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