Les substances chimiques utilisées à des fins de contrôle : un statut juridique controversé
DOI :
https://doi.org/10.7202/1073543arMots-clés :
Mesures de contrôle, substances chimiques, contention chimique, thérapie, consentement, actes réservésLangue(s) :
FrançaisRésumé
Au Québec, les mesures de contrôle – isolement, contentions et substances chimiques – font l’objet d’un encadrement législatif depuis 1998. Or, depuis cette date, les substances chimiques sont au cœur d’un débat sur leur statut juridique, entre thérapie et contrôle. En 2015, le ministère de la Santé et des Services Sociaux publie un Cadre de référence révisé sensé établir des normes directrices en matière de substances chimiques utilisées à des fins de contrôle. Un examen de ce cadre laisse pourtant transparaître plusieurs incohérences, entretenant l’indétermination sur leur statut. D’une part, l’exception prévue en matière de consentement ne correspond pas au cadre juridique québécois en matière de soins, laissant penser qu’il s’agit bien d’une mesure de contrôle. D’autre part, les actes réservés sont les mêmes, que les substances chimiques soient utilisées à des fins de contrôle ou à des fins thérapeutiques, laissant penser qu’il s’agit plutôt d’une mesure thérapeutique.
Téléchargements
Publié
Comment citer
Numéro
Rubrique
Licence
© Emmanuelle Bernheim 2020
Cette œuvre est sous licence Creative Commons Attribution 4.0 International.
La Revue canadienne de bioéthique applique la Creative Commons Attribution 4.0 International License à toutes ses publications. Les auteurs conserveront leur droit d'auteur sur leur publication et ils pourront, par exemple, réutiliser leur publication, mettre un lien sur leur page d'accueil ou site web institutionnel, ou déposer un fichier PDF dans un dépôt public. Toutefois, les auteurs permettent à quiconque de télécharger, réutiliser, réimprimer, modifier, distribuer, ou copier leur publication, tant que les auteurs originaux et les sources sont cités.