Survey of Mental Health Care Providers’ Perspectives on the Everyday Ethics of Medical-Aid-in-Dying for People with a Mental Illness

Auteurs-es

  • Marjorie Montreuil Ingram School of Nursing, McGill University, Montreal; Quebec Network on Suicide, Mood Disorders and Related Disorders, Douglas Mental Health University Institute, Verdun; Institut de recherches cliniques de Montréal, Montréal, Québec, Canada http://orcid.org/0000-0002-0238-025X
  • Monique Séguin Quebec Network on Suicide, Mood Disorders and Related Disorders, Douglas Mental Health University Institute, Verdun; Department of Psychology, Université du Québec en Outaouais, Gatineau, Québec, Canada https://orcid.org/0000-0001-5995-4587
  • Catherine Gros Ingram School of Nursing, McGill University, Montreal; Quebec Network on Suicide, Mood Disorders and Related Disorders, Douglas Mental Health University Institute, Verdun, Québec, Canada
  • Eric Racine Institut de recherches cliniques de Montréal, Montréal; Université de Montréal, Montréal; McGill University, Montreal, Québec, Canada https://orcid.org/0000-0001-8306-551X

DOI :

https://doi.org/10.7202/1070236ar

Mots-clés :

suicide assisté, aide médicale à mourir, enquêtes et questionnaire, santé mentale, prestataires de soins de santé, éthique

Langue(s) :

Anglais

Résumé

Contexte: Dans la plupart des juridictions où l’aide médicale à mourir (AMM) est disponible, cette option est réservée aux personnes souffrant d’affections physiques incurables. À l’heure actuelle, au Canada, les personnes atteintes d’une maladie mentale sont légalement exclues de l’AMM. Méthodes: Nous avons développé un questionnaire à l’intention des soignants en santé mentale afin de mieux comprendre leurs points de vue sur les questions éthiques liées à l’AMM dans le contexte de souffrances graves et persistantes causées par une maladie mentale. Nous avons employé une méthode mixte, utilisant un modèle intégré avec des questions fermées et ouvertes. Résultats: 477 soignants de la province du Québec (Canada) ont rempli le questionnaire. Un tiers de l’échantillon (34,4%) étaient des infirmières, un quart des psychologues (24,3%) et un quart des psychoéducateurs (24%). Près de la moitié des personnes interrogées (48,4%) ont estimé que les personnes atteintes d’une maladie mentale grave devraient avoir le droit d’opter pour l’AMM afin de mettre fin à leurs souffrances. Les répondants étaient plus susceptibles de se sentir à l’aise d’écouter la personne et de prendre part aux discussions sur l’AMM pour une maladie mentale que d’offrir des soins ou les moyens à la personne d’accéder à l’AMM. La plupart (86,2%) ont déclaré ne pas avoir reçu de formation, d’éducation ou de préparation adéquate/suffisante pour traiter les questions éthiques liées à l’AMM. Conclusions: Les résultats soulignent comment l’extension de l’AMM aux personnes atteintes de maladie mentale affecterait les pratiques quotidiennes des soignants en santé mentale travaillant directement avec des personnes susceptibles de demander l’AMM. Les résultats soulignent également les besoins de formation et d’éducation professionnelle adéquates dans ce domaine complexe de soins.

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Publié

2020-07-20

Comment citer

[1]
Montreuil M, Séguin M, Gros C, Racine E. Survey of Mental Health Care Providers’ Perspectives on the Everyday Ethics of Medical-Aid-in-Dying for People with a Mental Illness. Can. J. Bioeth 2020;3:152-63. https://doi.org/10.7202/1070236ar.