MAiD in Canada: Ethical Considerations in Medical Assistance in Dying
DOI :
https://doi.org/10.7202/1084456arMots-clés :
suicide assisté, éthique du suicide, serment d’Hippocrate, aide médicale à mourir, thanatiqueLangue(s) :
AnglaisRésumé
L’aide médicale à mourir (AMM) est unique dans l’arsenal des thérapeutiques médicales, mais elle nous renvoie à un dilemme qu’Hippocrate a abordé il y a 2400 ans. Elle apporte un soulagement bienvenu aux patients souffrants et à leurs familles, mais l’AMM n’est pas un suicide – elle invite à l’homicide. Il s’agit davantage d’un rituel de mort que d’une procédure thérapeutique. Contrairement aux interventions médicales, l’AMM ne guérit aucune maladie et un véritable consentement éclairé ne peut être obtenu. Elle sépare le corps de l’âme et les erreurs des médecins perçus sont passibles de poursuites pénales. S’il est mal administré, il pourrait saper la confiance dans la profession médicale. Les prestataires risquent également d’être victimes de remords tardifs. Au fur et à mesure que les critères d’inclusion de l’AMM s’assouplissent, les médecins qui décident actuellement des candidats à l’AMM devraient avoir accès à des panels établis pour les guider. Ces groupes devraient comprendre des spécialistes du droit et de l’éthique.
Téléchargements
Publié
Comment citer
Numéro
Rubrique
Licence
© William Robert Nielsen 2021
Cette œuvre est sous licence Creative Commons Attribution 4.0 International.
La Revue canadienne de bioéthique applique la Creative Commons Attribution 4.0 International License à toutes ses publications. Les auteurs conserveront leur droit d'auteur sur leur publication et ils pourront, par exemple, réutiliser leur publication, mettre un lien sur leur page d'accueil ou site web institutionnel, ou déposer un fichier PDF dans un dépôt public. Toutefois, les auteurs permettent à quiconque de télécharger, réutiliser, réimprimer, modifier, distribuer, ou copier leur publication, tant que les auteurs originaux et les sources sont cités.