Do We – and Should We – Have a Canadian Bioethics?

Auteurs-es

  • Eric Racine Pragmatic Health Ethics Research Unit, Institut de recherches cliniques de Montréal; Department of Medicine and Department of Social and Preventive Medicine, Université de Montréal; Department of Neurology and Neurosurgery, Department of Experimental Medicine, and Biomedical Ethics Unit, McGill University, Montreal, Canada

DOI :

https://doi.org/10.7202/1073777ar

Mots-clés :

bioéthique, Canada, histoire, pragmatisme, systèmes de santé, politique

Langue(s) :

Anglais

Résumé

Avons-nous une bioéthique véritablement canadienne – et pas seulement une pratique de la bioéthique au Canada? Cette question, et le présent article, portent sur le lien entre la bioéthique et les expériences réelles des Canadiens en matière de soins de santé, de recherche et de santé publique. En l’abordant, je m’inspire du pragmatisme philosophique qui souligne l’importance de l’expérience quotidienne comme point de départ de l’éthique, et de l’épanouissement humain comme objectif de l’éthique. À travers cette optique, un idéal bioéthique canadien est un idéal qui s’enracine dans les expériences vécues par les Canadiens ; il reflète l’idéal d’épanouissement projeté par les individus canadiens, y compris leurs opinions sur leurs communautés politiques. Toutefois, il n’est pas certain qu’une bioéthique canadienne à part entière ait pris forme, étant donné l’uniformisation croissante des recherches dans le monde entier, qui crée des attentes quant aux types de problèmes moraux qui méritent d’être étudiés et aux types de solutions à adopter. Dans un esprit de réflexion sur cette question, j’aborde les aspects de la société canadienne qui pourraient façonner le développement d’une bioéthique canadienne : (a) l’existence de récits politiques canadiens concurrents, (b) le caractère distinct des systèmes de santé et des expériences en matière de soins de santé au Canada, (c) l’engagement des Canadiens envers certaines valeurs et aspirations, (d) les aspects institutionnels et procéduraux de la sphère publique canadienne, (e) les défis posés par l’uniformisation croissante de l’enseignement dans les différents contextes géographiques et nationaux, et (f) les obstacles pratiques au développement d’une bioéthique canadienne. Ces défis auxquels la bioéthique canadienne fait face sont probablement pertinents à l’échelle internationale pour tous les contextes dans lesquels des problèmes moraux d’origine sociale sont discutés et des solutions envisagées.

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Publié

2020-11-16

Comment citer

[1]
Racine E. Do We – and Should We – Have a Canadian Bioethics?. Can. J. Bioeth 2020;3:1-10. https://doi.org/10.7202/1073777ar.

Numéro

Rubrique

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