Faire de la recherche en ethnologie/ethnolinguistique dans un contexte totalitaire : les défis d’étudier des sujets sensibles

Auteurs-es

  • Marie-Pierre Bousquet Programme en études autochtones, Département d’anthropologie, Université de Montréal, Montréal, Canada

DOI :

https://doi.org/10.7202/1073792ar

Mots-clés :

anthropologie, risques, sujets sensibles, ethnologie, ethnolinguistique

Langue(s) :

Français

Résumé

La recherche ethnologique et ethnolinguistique peut poser un large éventail de défis éthiques différents pour les chercheurs et les communautés dans lesquelles ils travaillent. Les ethnologues et les ethnolinguistes étudient les sociétés humaines sous différents angles pour comprendre leurs caractères culturels, leurs variabilités linguistiques, etc. Ces recherches peuvent faire progresser la compréhension que l’on a des groupes sociaux et contribuer à la production de connaissances, et peuvent même parfois être bénéfiques pour certaines communautés. Mais elle peut aussi créer des risques pour les participants et les communautés (par exemple perte de la vie privée, stigmatisation, persécution), et pour les chercheurs eux-mêmes (par exemple perte d'accès à une zone de terrain, perte de contrôle du processus et des résultats de la recherche). Ces risques et autres défis éthiques, ainsi que les moyens d'y faire face, méritent une attention particulière de la part des ethnologues et de l'ethnolinguistique.

Téléchargements

Publié

2020-11-16

Comment citer

[1]
Bousquet M-P. Faire de la recherche en ethnologie/ethnolinguistique dans un contexte totalitaire : les défis d’étudier des sujets sensibles. Can. J. Bioeth 2020;3:141-3. https://doi.org/10.7202/1073792ar.

Numéro

Rubrique

Études de cas