L’objection de conscience des professionnels de la santé : une revue intégrative
DOI :
https://doi.org/10.7202/1084449arMots-clés :
objection de conscience, professionnels de la santé, revue intégrative, aide médicale à mourirLangue(s) :
FrançaisRésumé
L’entrée en vigueur au Québec de la loi encadrant l’aide médicale à mourir semble avoir ranimé les discussions sur le concept d’objection de conscience (OC) chez les professionnels de la santé. Afin de mieux comprendre ce concept, une revue intégrative de 39 écrits, tant nationaux qu’internationaux, a été réalisée. Pour être retenus, les écrits devaient inclure une définition de l’OC et au moins un critère justifiant son acceptabilité, ou non, en contexte occidental de soins. Une représentation théorique des données extraites des écrits a été élaborée par un processus de thématisation inductif. Cette représentation, qui illustre l’OC et ses critères d’acceptabilité dans le domaine de la santé, s’articule autour de quatre pôles interreliés. Deux d’entre eux, soin et compétence professionnelle, sous-tendent la définition même de l’OC, puisque sans l’un ou l’autre de ces pôles, cette dernière ne peut exister. Les deux autres pôles, collectif et individuel, rappellent les valeurs et pouvoirs impliqués lorsqu’il est question d’OC dans un contexte de soins. L’interaction entre ces quatre pôles permet d’illustrer les critères d’acceptabilité ou de non-acceptabilité de l’OC. Cette représentation de l’OC permet ainsi de porter un regard dynamique sur celui-ci et présente l’avantage d’être adaptable à divers types et contextes de soins, dépassant l’aide médicale à mourir. Il propose également une assise théorique pour poursuivre l’exploration de ce concept.
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© Chantal Caux, Jérôme Leclerc-Loiselle, Jocelin Lecomte 2021
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