Privacy Considerations in the Canadian Regulation of Commercially-Operated Healthcare Artificial Intelligence
DOI :
https://doi.org/10.7202/1094696arMots-clés :
droit de la santé, vie privée, intelligence artificielle, bioéthique, législation, CanadaLangue(s) :
AnglaisRésumé
L’intelligences artificielle (IA) est de plus en plus développées et mises en œuvre dans le domaine des soins de santé. Cela pose des problèmes de protection de la vie privée, car de nombreuses IA sont privées et dépendent d’accords de partage de données pour des quantités massives d’informations sur la santé des patients. Nous avons étudié le cadre juridique et politique canadien en nous concentrant sur la réglementation relative à la possibilité d’une utilisation ou d’une divulgation inappropriée de renseignements personnels sur la santé par des entreprises privées d’IA. Nous avons notamment analysé les lois fédérales et provinciales, la common law et la politique d’éthique de la recherche. Notre évaluation des divers cadres réglementaires a révélé qu’ensemble, ils exigent que les entreprises privées d’IA et leurs partenaires dans la mise en œuvre des soins de santé respectent des normes élevées de protection de la vie privée qui privilégient l’autonomie des patients, à quelques exceptions près. Nous avons constaté que les systèmes d’IA dans le domaine des soins de santé doivent être conformes aux règles et aux normes éthiques fondamentales consacrées par la loi et l’éthique de la recherche, même si cela pose des problèmes de mise en œuvre. Les accords de partage de données doivent être axés sur une intégration étroite, avec des niveaux élevés de sécurité des données, une surveillance étroite et le maintien du contrôle des données par le patient.
Téléchargements
Publié
Comment citer
Numéro
Rubrique
Licence
© Blake Murdoch, Allison Jandura, Timothy Caulfield 2022
Cette œuvre est sous licence Creative Commons Attribution 4.0 International.
La Revue canadienne de bioéthique applique la Creative Commons Attribution 4.0 International License à toutes ses publications. Les auteurs conserveront leur droit d'auteur sur leur publication et ils pourront, par exemple, réutiliser leur publication, mettre un lien sur leur page d'accueil ou site web institutionnel, ou déposer un fichier PDF dans un dépôt public. Toutefois, les auteurs permettent à quiconque de télécharger, réutiliser, réimprimer, modifier, distribuer, ou copier leur publication, tant que les auteurs originaux et les sources sont cités.