Central Management of Research Misconduct in the USA and Canada

Auteurs-es

  • Jonathan J. Shuster Department, Institution, City, Province/State, Country Department of Health Outcomes and Bioinformatics, College of Medicine, University of Florida, Florida, USA https://orcid.org/0000-0001-9499-5616

DOI :

https://doi.org/10.7202/1114970ar

Mots-clés :

plaignant, conflit d’intérêt, surveillance de l’inconduite en recherche, agent d’intégrité en recherche, répondant

Langue(s) :

Anglais

Résumé

Cet article propose des changements majeurs dans la façon dont les cas d’inconduite en matière de recherche devraient être gérés aux États-Unis et au Canada. Plus précisément, je plaide en faveur d’une surveillance centralisée qui retire complètement ce rôle aux institutions de recherche afin d’atténuer les conflits d’intérêts institutionnels, de normaliser les définitions de l’inconduite en matière de recherche, de mieux préserver la confidentialité des plaignants (ceux qui allèguent une inconduite), de s’assurer que les cas ne sont pas sélectionnés pour être rejetés, de mobiliser un comité d’examen composé d’experts exempts de conflits d’intérêts, d’éviter une punition collective inappropriée des institutions et, en fin de compte, d’économiser des ressources par rapport aux systèmes décentralisés actuels. Des détails sur la manière dont les affaires pourraient être portées devant la justice sont proposés. Deux cas dans lesquels cet auteur, en tant que plaignant, a allégué une faute de recherche (aux États-Unis et au Canada) montrent clairement jusqu’où les responsables de l’intégrité de la recherche des institutions peuvent aller pour empêcher une évaluation impartiale par des experts. Étant donné que nos institutions et la communauté scientifique ont, à juste titre, une tolérance zéro à l’égard de l’inconduite en matière de recherche, la pratique décentralisée actuelle devrait être une source de grave préoccupation pour ceux qui espèrent avoir confiance en une surveillance adéquate. Une discussion s’ensuit, comprenant des commentaires sur les nouvelles directives pour 2025 de l’Office of Research Integrity des États-Unis et les implications des cas très médiatisés. Je conclus en donnant des détails sur la façon dont les cas pourraient être portés devant la justice dans le cadre du processus centralisé proposé.

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Publié

2024-12-02

Comment citer

[1]
Shuster JJ. Central Management of Research Misconduct in the USA and Canada. Can. J. Bioeth 2024;7:131-7. https://doi.org/10.7202/1114970ar.

Numéro

Rubrique

Témoignages