Chronique du cinéma 3 : Tu te souviendras de moi – quand le récit de soi s’étiole

Auteurs-es

DOI :

https://doi.org/10.7202/1108016ar

Mots-clés :

mémoire, cinéma, maladie, identité narrative, persona, proches-aidants, histoire, récit

Langue(s) :

Français

Résumé

Édouard perd la mémoire. Le fil du récit de sa vie se dissout, le laissant confus, livré à une forme de solitude qui, graduellement, le coupe d’un monde dans lequel, on le comprend rapidement, il avait plutôt l’habitude d’occuper l’avant-scène. Intellectuel invité régulièrement à prendre parole dans l’espace public, Édouard, l’historien émérite, est ici confronté à une maladie qui, ironiquement, atteint la mémoire. Lui qui, toute sa vie, a réfléchi sa société en la mettant en lien avec son passé, perd peu à peu la capacité à placer sa propre vie sur le fil d’un récit continu. Comment ses proches composent-ils avec la disparition d’une part identitaire d’Edouard? La maladie n’est-elle que l’inverse de la santé, pour lui, ou aussi, un terreau fertile à une transformation qui le rendrait, paradoxalement, plus vivant, au sens ou le philosophe l’entend, dans son expression “vivant jusqu’à a sa mort”? Que reste-t-il de nous lors que notre récit qu’on se fait de nous-mêmes nous échappe? Analyse du film de 2022 de François Archambault : Tu te souviendras de moi.

Téléchargements

Publié

2023-12-04

Comment citer

[1]
Plaat-Goasdoue N, Quintin J. Chronique du cinéma 3 : Tu te souviendras de moi – quand le récit de soi s’étiole. Can. J. Bioeth 2023;6:154-6. https://doi.org/10.7202/1108016ar.

Numéro

Rubrique

Art, culture et oeuvre de création