Professionnels, bénévoles, amateurs et citoyens : des acteurs de la recherche pour quels apports?
DOI :
https://doi.org/10.7202/1066475arMots-clés :
archéologie, éthique, bénévoles, amateurs, professionnels, témoignage, France, pyramideLangue(s) :
FrançaisRésumé
Depuis les années 1970, l’archéologie s’est professionnalisée à une très grande vitesse avec l’évolution de l’administration française et l’explosion des postes en archéologie préventive. Les avantages apportés par cette évolution rapide doivent aujourd’hui tenir compte des acteurs non professionnels (bénévoles, amateurs et citoyens) dont la diversité a également évolué. En effet, la distance prise par les professionnels à l’égard de ces derniers se creuse un peu plus chaque jour. Pourtant, pendant longtemps, sociétés savantes et associations ont alimenté la production scientifique. Certaines ont même donné lieu à la création de centres de recherches associés parfois à la création d’un musée. Ces initiatives d’envergure issues de personnes morales peuvent également se retrouver au titre d’une personne physique. À des degrés très divers, bien d’autres archéologues bénévoles, se définissant parfois comme libres chercheurs, ont apporté leur pierre à la connaissance de l’être humain via une approche archéologique. Certains sont même devenus professionnels. Au travers de la présentation des apports et des limites des différents acteurs non professionnels de la recherche (en particulier archéologues bénévoles et chercheurs amateurs), nous mettrons en évidence l’importance qu’il y aurait à renforcer le lien entre professionnels et non professionnels pour la recherche archéologique de demain en mode science3 4.0.
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© Jean-Olivier Gransard-Desmond 2019
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