Human Rights and Assisted Reproductive Technologies (ART): A Contractarian Approach
DOI :
https://doi.org/10.7202/1073798arMots-clés :
contratarianisme, vertus, droits de l'homme, TRA, technologies de reproduction assistée, David Hume, Immanuel KantLangue(s) :
AnglaisRésumé
Que sont les droits de l’homme? Existent-ils? Je me propose de répondre à ces questions en proposant un compte-rendu contractuel des droits de l’homme. Je me concentre sur le droit de fonder une famille et d’avoir des enfants. Je montre également comment l’approche contractuelle des droits de l’homme peut expliquer la pertinence actuelle des droits reproductifs dans le discours sur les droits de l’homme, et comment l’émergence des TRA (technologies de reproduction assistée) a contribué à ce changement. Le compte rendu contractuel des droits de l’homme pose, en premier lieu, la question suivante : quels besoins et désirs fondamentaux peuvent être attribués à tout être humain indépendamment de son sexe, de sa nationalité, de son orientation sexuelle, de son âge, de son appartenance ethnique, etc. Le fait d’avoir un intérêt, par exemple, à préserver sa propre intégrité corporelle, sa liberté et sa propriété privée est considéré comme un besoin fondamental ou un désir fondamental de l’être humain. Mais un besoin ou un désir humain fondamental ne constitue pas en soi un droit de l’homme. Deuxièmement, le compte rendu contractuel des droits de l’homme demande donc quels besoins ou désirs fondamentaux de l’homme les individus et les représentants des États considéreraient comme si importants qu’ils accepteraient de créer des cadres institutionnels, tant au niveau national qu’international, de manière à permettre aux individus de poursuivre la satisfaction de leurs besoins ou désirs fondamentaux sans interférence de l’État. Les droits de l’homme existent et ne peuvent être revendiqués que dans le contexte de ces cadres normatifs.
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