La stérilisation forcée de population indigène dans le Mexique des années 1990
DOI :
https://doi.org/10.7202/1073797arMots-clés :
stérilisation forcée, autochtone, planification familiale, contre-insurrectionLangue(s) :
FrançaisRésumé
Cet article cherche à explorer la question de la stérilisation forcée de population autochtone comme problème bioéthique d’un point de vue interdisciplinaire, à partir de la sociologie historique et en dialogue avec l’anthropologie médicale, les études de genre et les droits humains. Sa méthodologie est basée sur l’étude d’un cas empirique, en lien avec un travail de terrain réalisé dans une municipalité du sud du Mexique, dans l’état de Guerrero. Elle est complémentée par une recherche documentaire qui a permis, entre autres, la construction d’un cas théorique à partir des événements survenus au Pérou, à la même époque que le cas mexicain, dans les années 1990. Le principal résultat de ce travail de recherche historique est que la stérilisation forcée, bien que largement due à une politique de contrôle démographique ainsi qu’à certaines pratiques de planification familiale, est également liée, dans le cas particulier de la population autochtone, avec les processus contre-insurrectionnels déployés face à l’activité de guérillas, caractéristique de ces années-là en Amérique Latine.
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© Pierre Gaussens 2020
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