“I Like to Keep my Archaeology Dead”. Alienation and Othering of the Past as an Ethical Problem
DOI :
https://doi.org/10.7202/1066466arMots-clés :
épistémologie, archéologie, restes humains, subjectivation, aliénation, altérisationLangue(s) :
AnglaisRésumé
En tant qu’archéologues, nous avons affaire à la mort. Et, pour reprendre les mots de David Clarke, nous aimons garder notre archéologie morte. D’un point de vue épistémologique, l’aliénation des morts semble être presque inévitable. Sinon, nous ne ferions que projeter les conditions d’aujourd’hui sur celles d’hier. Ainsi, le passé doit être et rester une terre étrangère. Ces processus d’aliénation ont toutefois des implications éthiques, en particulier lorsqu’il s’agit de l’étude des restes humains. Dans cet article, nous analysons les structures dans le domaine scientifique de l’archéologie qui normalisent des pratiques telles que l’étiquetage du matériel osseux humain pendant les fouilles ou l’exposition de squelettes, tels des objets, dans les vitrines de musées. Nous soutenons que les archéologues ont une responsabilité éthique – souvent niée – envers les sujets du passé et souhaitons ouvrir le débat sur l’adoption de stratégies alternatives dans le “traitement” des morts.
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© Stefan Schreiber, Sabine Neumann, Vera Egbers 2019
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