“I Like to Keep my Archaeology Dead”. Alienation and Othering of the Past as an Ethical Problem

Auteurs-es

  • Stefan Schreiber Römisch-Germanisches Zentralmuseum – Leibniz-Forschungsinstitut für Archäologie; Johannes Gutenberg-Universität Mainz, Mainz, Germany http://orcid.org/0000-0003-1065-5003
  • Sabine Neumann Philipps-Universität Marburg, Marburg, Germany
  • Vera Egbers Freie Universität Berlin; Excellence Cluster “Topoi. The Formation and Transformation of Space and Knowledge in Ancient Civilizations”, Berlin, Germany http://orcid.org/0000-0001-8290-6006

DOI :

https://doi.org/10.7202/1066466ar

Mots-clés :

épistémologie, archéologie, restes humains, subjectivation, aliénation, altérisation

Langue(s) :

Anglais

Résumé

En tant qu’archéologues, nous avons affaire à la mort. Et, pour reprendre les mots de David Clarke, nous aimons garder notre archéologie morte. D’un point de vue épistémologique, l’aliénation des morts semble être presque inévitable. Sinon, nous ne ferions que projeter les conditions d’aujourd’hui sur celles d’hier. Ainsi, le passé doit être et rester une terre étrangère. Ces processus d’aliénation ont toutefois des implications éthiques, en particulier lorsqu’il s’agit de l’étude des restes humains. Dans cet article, nous analysons les structures dans le domaine scientifique de l’archéologie qui normalisent des pratiques telles que l’étiquetage du matériel osseux humain pendant les fouilles ou l’exposition de squelettes, tels des objets, dans les vitrines de musées. Nous soutenons que les archéologues ont une responsabilité éthique – souvent niée – envers les sujets du passé et souhaitons ouvrir le débat sur l’adoption de stratégies alternatives dans le “traitement” des morts.

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Publié

2019-11-27

Comment citer

[1]
Schreiber S, Neumann S, Egbers V. “I Like to Keep my Archaeology Dead”. Alienation and Othering of the Past as an Ethical Problem. Can. J. Bioeth 2019;2:88-96. https://doi.org/10.7202/1066466ar.