In a Familiar Voice: The Dominant Role of Women in Shaping Canadian Policy on Medical Assistance in Dying
DOI :
https://doi.org/10.7202/1073778arMots-clés :
AMM, autonomie, soins, éthique, éthique relationnelle, éthique féministeLangue(s) :
AnglaisRésumé
Parmi les nombreux aspects remarquables de l’introduction, en juin 2016, d’une législation permettant l’aide médicale à mourir (AMM) au Canada, on peut citer le rôle central et même dominant que les femmes ont joué pour faire avancer cette législation, et leur influence permanente alors que la loi continue d’être examinée et révisée. Les cas médicaux indexés sur lesquels les tribunaux supérieurs ont délibéré concernent des patientes, et les décisions juridiques des différents tribunaux ont été présidées par des femmes juges. Depuis que la loi est entrée en vigueur au Canada, les femmes ont été parmi les plus virulentes et les plus enthousiastes partisanes de l’élargissement des critères afin de garantir que l’AMM soit plus accessible à un plus grand nombre de Canadiens. Dans cet article, j’explique comment la voix des femmes dans ce débat n’est pas la “voix différente” du féminisme de la deuxième vague, d’abord exprimée par Carol Gilligan, puis adaptée et développée dans la littérature à l’éthique des soins et l’éthique relationnelle, mais plutôt la voix très familière de l’éthique de l’autonomie personnelle, des droits individuels et de la justice, que les critiques féministes ont longtemps décrié comme inadéquate pour articuler une morale sociale globale. Je plaide pour la nécessité de réaffirmer la voix différente de l’éthique relationnelle et de l’éthique des soins dans notre discussion actuelle sur l’AMM.
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© Daryl Pullman 2020
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