The Moral Dissociation Curve, Blind Spots and Prescribing Death in Canada

Auteurs-es

  • Richard W. Sams, II Department of Family and Community Medicine, Medical College of Georgia, Augusta University; Georgia War Veterans Nursing Home, Georgia, USA https://orcid.org/0000-0003-3264-9616

DOI :

https://doi.org/10.7202/1114969ar

Mots-clés :

aide médicale à mourir, suicide assisté, euthanasie, éthique, soins palliatifs, loi morale transcendante

Langue(s) :

Anglais

Résumé

La mort assistée par un prestataire est en passe de devenir l’une des principales causes de décès au Canada depuis l’adoption de la loi sur l’aide médicale à mourir (AMM) en 2016. Ce qui devait être exceptionnel est devenu courant; certains demandent qu’on s’y attende. De plus en plus de patients atteints de maladies chroniques non terminales sont euthanasiés. Le personnel de santé approuve et propose désormais des MAiD aux patients vulnérables qui sont dépressifs, handicapés, atteints d’une maladie chronique ou appauvris. Cet article présente une justification du point de vue de la loi morale transcendante, traditionnellement appelée loi naturelle, pour expliquer pourquoi le Canada a maintenant le régime d’euthanasie le plus libéral au monde. L’acte d’euthanasie exige que le prestataire mette délibérément fin à la vie du patient en lui administrant une substance mortelle. Cette pratique est contraire à la loi morale transcendante : ne pas tuer. Dès lors qu’une culture rejette délibérément cette loi fondamentale et adopte une éthique utilitaire dépourvue de tout principe, à l’exception de la notion d’autonomie, il est inévitable que cette pratique entraîne une ambiguïté et une incertitude éthique. Au fur et à mesure que la pratique persiste et devient la norme, l’aveuglement moral se développe et conduit à des abus flagrants sur les êtres humains. Je présente un diagramme éthique, la courbe de dissociation morale, qui illustre la raison des tendances observées au Canada. Le système de santé canadien doit réaffirmer les principes de l’éthique hippocratique et la dignité inhérente de ses patients. Les professionnels de la santé doivent donner la priorité aux soins palliatifs de haute qualité, empreints de compassion, et dire « non » à l’idée de mettre délibérément fin à la vie de patients souffrants. Ce faisant, la clarté morale sera retrouvée et les plus vulnérables de la société seront protégés.

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Publié

2024-12-02

Comment citer

[1]
Sams, II RW. The Moral Dissociation Curve, Blind Spots and Prescribing Death in Canada. Can. J. Bioeth 2024;7:125-30. https://doi.org/10.7202/1114969ar.

Numéro

Rubrique

Témoignages

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