Médicalisation et autonomie des femmes affectées par le syndrome les ovaires polykystiques
DOI :
https://doi.org/10.7202/1077630arMots-clés :
syndrome des ovaires polykystiques, autonomie, médicalisation, démédicalisation, représentations santé/maladieLangue(s) :
FrançaisRésumé
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est un trouble endocrinien répandu qui affecte environ 10% des femmes en âge de procréer. Bien qu’il soit principalement connu pour ses effets sur la fertilité, le SOPK est considéré comme un facteur de risque pouvant mener au diabète de type 2. Il est également associé à des conditions comme les cancers hormono-dépendants, les troubles psychiatriques ou encore les maladies cardio-vasculaires. La volonté de prévenir les conditions associées pourrait pousser à une plus grande médicalisation des femmes atteintes par le SOPK, notamment par d’éventuels dépistages. Cet article examine les facteurs potentiels pouvant contribuer à la médicalisation de ces femmes et la manière dont leur autonomie pourrait être affectée par ce phénomène. Entre autres, l’article met en évidence comment la médicalisation façonne des représentations collectives et individuelles par rapport aux notions de santé, de maladie et de traitement. Dans une perspective relationnelle de l’autonomie, il attire l’attention sur l’importance de reconnaitre comment la médicalisation influence ces représentations et l’impact potentiel que cela pourrait avoir sur les femmes. Encourager la démédicalisation du SOPK par une approche visant à soutenir la santé pousse à interroger ces représentations et fait partie des pistes de solution permettant de favoriser l’autonomie des femmes affectées par le SOPK. Il devient alors possible non seulement de contrôler la maladie, mais aussi de soutenir la santé, voire de faire les deux selon la situation individuelle.
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© Victoria Doudenkova 2021
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