Bioéthique Harlequine, servante de deux maîtres

Auteurs-es

  • Jean-Christophe Bélisle-Pipon Faculty of Health Sciences, Simon Fraser University, Burnaby, British-Columbia, Canada https://orcid.org/0000-0002-8965-8153

DOI :

https://doi.org/10.7202/1089802ar

Mots-clés :

Bioéthique, Approche basée sur l’art, Fonction dramatique, odelet

Langue(s) :

Français, Anglais

Résumé

La bioéthique, tout comme la commedia dell’arte du XVIe siècle, est passée maître dans l’art de la révélation. Au cœur de celle-ci se trouve une propension à mettre en évidence que ce que nous voyons est autant véridique et élégant que fait de faux semblants et de mise en scène. Devons-nous nous persuader que ce qui est faux n’est pas faux, que ce qui est vrai est changeant et fragile? Est-ce possible de servir deux maîtres? Est-ce possible de s’en sortir sans cabrioles et sans disgrâce? L’odelette est à la fois présage cryptique du passé, du présent et du futur de la bioéthique ainsi que d’une réflexion sur la capacité du champ (et de ses acteurs et actrices) à agir comme moteur de changement social.

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Publié

2022-06-13

Comment citer

[1]
Bélisle-Pipon J-C. Bioéthique Harlequine, servante de deux maîtres. Can. J. Bioeth 2022;5:203-6. https://doi.org/10.7202/1089802ar.

Numéro

Rubrique

Art, culture et oeuvre de création