Ending the Journey of Suffering
DOI :
https://doi.org/10.7202/1117883arMots-clés :
patient, médecin, relation, amitié, démence, mort médicalement assistée, suicide, souffranceLangue(s) :
AnglaisRésumé
La relation entre un médecin de famille et ses patients dure souvent de nombreuses années. Le médecin de famille guide le patient tout au long des procédures médicales et des décisions complexes. Même si le médecin n'est pas celui qui prend toutes les décisions ou qui adapte le plan de traitement, il est souvent considéré par le patient comme le gestionnaire de cas. L'importance de ce rôle est particulièrement évidente dans la population gériatrique, où le défi consiste à trouver un équilibre entre les avantages du traitement de maladies complexes et l'impact potentiel sur la qualité de vie du patient. La capacité du médecin à résoudre des problèmes aussi complexes découle non seulement de ses compétences professionnelles, mais aussi de la relation personnelle qu'il entretient avec le patient. Si l'amitié qui tend à se développer au fil des ans entre un médecin et son patient peut souvent aider le médecin dans ce processus de prise de décision, cette relation peut parfois constituer un piège. Une relation médecin-patient fondée sur la compassion optimise le processus de prise de décision afin de mieux répondre aux besoins du patient. Cela étant dit, il est également entendu que le fait de franchir les limites de la relation médecin-patient traditionnelle peut poser d'importants dilemmes moraux. Cette histoire illustre la relation entre un médecin de famille et un patient âgé qui s'étend sur plus de vingt ans. Leur amitié, due en partie à une connaissance antérieure, influence nombre de leurs interactions, qui aboutissent à la mort tragique de la patiente. Ce texte explore les obligations parfois contradictoires de l'amitié et du professionnalisme, ainsi que le dilemme éthique que posent ces responsabilités croisées.
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© Ohad Avny, Batya Grin 2025

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