La place de la bioéthique au sein du régime d’examen des plaintes dans le réseau de santé et de services sociaux québécois

Auteurs-es

  • Marie-Eve Lemoine Commissariat aux plaintes et à la qualité de services, CIUSSS Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal; Programme de bioéthique, Département de médecine sociale et préventive, École de santé publique de l’Université de Montréal, Montréal, Québec, Canada https://orcid.org/0000-0003-3780-0864
  • Julien Brisson Commissariat aux plaintes et à la qualité de services, CIUSSS Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal; Programme de bioéthique, Département de médecine sociale et préventive, École de santé publique de l’Université de Montréal, Montréal, Québec, Canada https://orcid.org/0000-0001-5106-3122
  • Emilie Blackburn Commissariat aux plaintes et à la qualité de services, CIUSSS Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal, Montréal, Québec, Canada https://orcid.org/0000-0002-6396-9551
  • Jean-Philippe Payment Commissariat aux plaintes et à la qualité de services, CIUSSS Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal, Montréal, Québec, Canada https://orcid.org/0000-0002-9057-810X
  • Maude Laliberté Consultante experte en éthique de la santé et dans le régime d’examen des plaintes, Montréal, Québec, Canada https://orcid.org/0000-0002-4458-6571

DOI :

https://doi.org/10.7202/1092952ar

Mots-clés :

plaintes, commissaire aux plaintes, bioéthique, démocratisation des soins, ombudsman, justice épistémique, narrativité

Langue(s) :

Français

Résumé

Au Québec, le régime d’examen des plaintes dans le réseau de la santé et des services sociaux contribue à l’amélioration continue des soins en permettant aux usagers de partager leur insatisfaction auprès d’une instance indépendante pouvant émettre des recommandations aux établissements. Le régime permet ainsi de renforcer la participation active de l’usager et donc de démocratiser les soins et services. En plus de sa parenté évidente avec cet objectif d’autonomisation, la bioéthique est omniprésente dans le travail des instances responsables de l’application du régime, soit les commissariats aux plaintes. Cet article met en lumière l’usage implicite de concepts issus de la bioéthique dans le travail quotidien des commissariats aux plaintes. Nous y abordons l’autonomie, sous l’angle de l’autodétermination et de la confidentialité dans l’analyse de la recevabilité des plaintes. Nous y abordons également la justice, sous l’angle de l’équité dans l’allocation des ressources et de la justice épistémique dans le traitement des plaintes. Ensuite, nous abordons les similitudes entre les méthodologies de la bioéthique et du régime d’examen des plaintes, nommément les grilles d’analyse en éthique clinique et la narrativité. Finalement, nous abordons l’importance de l’impartialité, de l’indépendance et de la transparence dans le travail des commissariats aux plaintes. Nous concluons en offrant des pistes de réflexion en vue d’une mise à jour des connaissances empiriques concernant la concrétisation des objectifs de renforcement de la participation de l’usager dans ses soins et de démocratisation des soins et services.

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Publié

2022-10-17

Comment citer

[1]
Lemoine M-E, Brisson J, Blackburn E, Payment J-P, Laliberté M. La place de la bioéthique au sein du régime d’examen des plaintes dans le réseau de santé et de services sociaux québécois. Can. J. Bioeth 2022;5:11-20. https://doi.org/10.7202/1092952ar.

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